dimanche 21 août 2022

La rando du Castor (Troisfontaines le 21/08/22) : castor montagnard

Organisateurs : La Vigilante
Facebook : www.facebook.com/clublavigilante/
Email : ?

Départ : Troisfontaines (57),
stade,
dès 7h30

3 parcours VTT proposés : 20, 32 et 50 km

Météo : temps magnifique
Températures : 21° au départ
Etat du terrain : sec

Tarif : 9 euros




La présentation des organisateurs sur Nafix VTT Lorraine 
3 circuits VTT / VAE : 20 - 32 (700+) - 50 km (1100+)
1 circuite de marche populaire, marche nordique ou course à pied
Ravito sur chaque circuit / Petit déjeuner offert / Restauration sur place


 Le compte-rendu de 50 km (1250 m de D+) par Evo Decomp                         
(Evo Decomp  : profil randonneur - de la distance, du dénivelé, du technique aussi mais pas trop).

Dimanche 14 août, il y avait les Balcons de Dabo, une grande classique mais un peu trop typée all mountain à mon goût ; mon dernier passage y date de 4 ans et mon niveau n'a guère pu s'améliorer depuis. 

Par contre, je découvre au calendrier qu'il y a le 21 la rando du Castor à Troisfontaines, à une dizaine de kilomètres à l'ouest. Pas chroniquée depuis 2017 (voir le reportage), elle avait été présentée comme aussi sportive que Dabo tout en étant moins technique. Je renonce donc volontiers à Dabo (que je remplace par la très tranquille boucle cyclotouristique de la vallée de la Moselle au départ de Nancy) pour essayer Troisfontaines le dimanche suivant.


Le départ

Violet tonique,
le gobelet-souvenir du jour
(pas de jetable aux ravitos)
Troisfontaines est à 300 m d'altitude, là où l'on passe du Plateau lorrain, largement agricole, aux premiers reliefs très boisés des Vosges gréseuses.

Arrivant de Sarrebourg, on remonte le village et l'on est accueilli par des GO en gilet fluo qui nous dirigent vers les parkings. L'inscription se fait à côté, dans la cour de l'école. 9 €, cela reste pas donné même après l'inflation de ces dernières années. 

On reçoit un gobelet en plastique qui va nous servir aux ravitaillements et remplace de plus en plus les plaques de cadre comme petit souvenir (et l'on commence aussi à les accumuler !), en plus utilitaire. 

On l'inaugure avec le café-gâteau, et en route. Il est neuf heures et quart, il fait un idéal 21°, le soleil va être ardent et la température prendre quelques degrés d'ici la fin de la matinée, mais nous allons souvent rester à l'ombre des arbres. 

Le départ


Le parcours
La rando est dite "du Castor" en référence à la Bièvre, qui est la petite rivière qui passe à Troisfontaines, mais l'analogie avec ma balade des bords de Moselle à vélo le weekend précédent s'arrête là.

Rapidement sorti du village, on entre dans la forêt dont on ne va presque pas sortir. C'est le vaste massif boisé et entaillé de vallées qui s'élève vers l'Est jusqu'au Donon. Nous allons évoluer entre 300 et 600 m d'altitude environ, amplitude suffisante pour faire se succéder des montées pas très longues mais parfois bien physiques, et des descentes rapides sur chemins ou bons sentiers. En tout cas, pas de temps morts.

Le terrain est souple, sableux sans être gênant. La pluie l'a raffermi par endroits et certaines montées en sont facilitées, mais ça reste globalement sec. La soif de la forêt est très loin d'être étanchée. De rares passages rocheux me font mettre pied à terre, à la montée comme à la descente.

Ambiance forestière presque de bout en bout, même le point de vue sur un pointement gréseux par lequel on fait un petit détour nous laisse surtout voir un océan d'arbres. Ce n'est que peu avant l'arrivée que nous débouchons de la forêt, avec une belle vue sur le Plateau lorrain et les champs dorés par la sécheresse. Deux tombes, l'un française et l'autre allemande, nous rappellent un autre 21 août, il y a 108 ans, où la bataille de Sarrebourg, dont il reste si peu de souvenir, fit plus de six mille victimes.

Dominant le col, le rocher du Hohwalsch, souvenir d'un précédent Balcon de Dabo

Petit point de vue … sur la forêt.

Descente rapide sur piste forestière dans la hêtraie

Sur le chemin du retour


Le balisage et la sécurité
Balisage sans faute : panonceaux, rubalise et plâtre ou farine (je n'ai pas goûté). Les croisements avec les routes sont sécurisés par des GO avec gilets et fanions.


Les ravitos et l'ambiance
Trois ravitaillements sur le 50 km, bien répartis. Au deuxième ravito au Hohwalsch, je me souviens qu'il y en avait un au même endroit lors des Balcons de Dabo, je reconnais le rocher qui domine le col et où nous étions passés. De fait, le terrain de jeu est en partie le même.

soleil et sapins, le thème du jour

au point névralgique du col du Hohwalsch

Grosse ambiance au ravito 3


L'arrivée
52 km et 1250 m de D+ à mon compteur, c'est dans la moyenne de beaucoup de randonnées sportives en Lorraine, mais avec ici une petite tonalité montagnarde bien agréable.

C'est aussi une de ces randos qui ne s'arrêtent pas en posant le vélo à l'arrivée : tout est fait (ça semble décidément typique de l'Est mosellan) pour qu'on prolonge en cassant la croute sur place, avec classiques saucisses, mais aussi flammekueche ou pizzas au feu de bois, deux bières différente à la pression et plein de beaux et bons gâteaux. 

Ma randonneuse et moi ne nous faisons pas prier et nous déjeunons en commentant nos 34 et 50 km qui nous ont autant fait plaisir à l'un qu'à l'autre. 

Logistique imposante pour les flamm' et pizzas
(une pensée particulière pour les opérateurs aux fours et en plein soleil)

Abreuvoir et chapiteau, rien ne manque


Conclusion
Un parcours aussi physique que Dabo (le gros 70 km en moins) mais moins exigeant techniquement, c'est bien ce que nous étions venus chercher. Mais arrêtons-là la comparaison, la rando du Castor est très sympa et vaut le déplacement pour elle-même.


La synthèse

 😊 On a aimé                                            
Le parcours et son balisage
La restauration à l'arrivée
L'accueil
                                                                                                                                                
 😕 On a moins aimé                           
Le prix restant dans la fourchette haute
(alors qu'en plus on s'apprête à laisser plein de sous à la buvette au retour !)


Difficulté du 52 km
 - Critère technique
★★ - Critère distance (réelle)
 - Critère dénivelé positif (réel)



Le parcours : pas noté 
 - Difficulté technique adaptée au parcours choisi
 - Difficulté physique adaptée au parcours choisi
 - Terrain et panorama
 - Côté ludique

L'organisation : pas noté 
 - Information et inscription
 - Ravitos et accueil
 - Balisage et sécurité
 - Tarif et bonus
afficher / masquer le détail des critères couleur et de notation

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