dimanche 24 avril 2022

La Tristan (Koenigsmacker le 24/04/22) : à 2 heures près

Organisateurs : C3F VTT
Facebook : https://www.facebook.com/C3FVTT
Email : club.c3fvtt@gmail.com

Départ : Kœnigsmacker (57),
gymnase,
dès 7h30

6 parcours VTT & Gravel proposés :  10, 18, 28, 38, 48 et 55 km

Météo : temps gris et frais, puis 2 heures de pluie…
Températures : fraiches
Etat du terrain : sec au départ, puis ruiné par la pluie

Tarif : 5 euros




La présentation des organisateurs sur Nafix VTT Lorraine 
La Tristan revient pour la 16eme Edition!!
==>>>Nouveauté cette année avec un parcours Gravel<<<==
Et toujours, des parcours pour tout le monde, Famille, Débutants , Confirmés et Graveleux!
Parcours :
10km FAMILIAL 
18km 540D+
28km 830D+
38km 1040 D+
48km 1240D+
55km 1500D+
Nouveauté 2022: circuit Gravel de 55km
Venez découvrir ou redécouvrir nos singles ainsi que notre patrimoine de guerre et toujours le challenge de la montée impossible!!
Restauration et Bike wash sur place.


 Le compte-rendu de 60 km (1 100 m de D+) par Evo Decomp                         
(Evo Decomp : profil randonneur - de la distance, du dénivelé, du technique aussi mais pas trop)

Cette semaine, weekend mosellan, pour retourner à Kœnigsmacker faire la Tristan. Une classique du début de saison, qui n'avait pas eu lieu en 2021 et avait été déplacée en octobre l'année précédente. 

A relire le CR et voir les photos de 2020 ici, on aura du mal à voir la différence avec l'édition "printanière" de ce jour …


Le départ
Le départ a lieu à salle polyvalente comme en 2020. La place ne manque pas pour se garer là et alentour, des GO nous interceptent et nous redirigent au fur et à mesure que cela se remplit.

5 € l'inscription, c'est devenu modique de nos jours 😉.

Vers 8 h du matin,
heureusement qu'il y a la charrette à bière pour mettre un peu de lumière 😁


Le parcours
L'organisation a le grand mérite (de plus en plus rare) de nous offrir pas moins de 5 circuits, dont un long (58 km), et en plus un gravel.

Réclamant toujours de grands parcours, je me fais un devoir d'opter pour le 58, malgré la météo peu engageante. Pour une fois, j'arrive à être en selle alors qu'il est encore à peine 8h30, car je pressens que je vais en avoir pour un moment, et je ne voudrais pas risquer d'encore une fois louper des ravitos.

Le parcours démarre en douceur par route et chemin, avant d'entrer dans le bois. Entre 150 et 350 m d'altitude, le paysage va se partager pour moitiés entre forêts (plutôt sur les hauteurs et les pentes les plus raides) et terres agricoles qui nous vaudront une alternance de portions roulantes.

La météo nous avait prévenus depuis plusieurs jours, et ce qui devait arriver arriva : une demi-heure après le départ, il se mit à tomber une pluie rapidement assez drue. On spécule souvent sur les "rares averses" et les "pluies éparses" du site de Météo-France, là on peut dire qu'il y eut une seule rare averse, mais qui dura 2 heures 😁. 

Et comme par exemple à Spicheren l'automne dernier (et sur des terrains assez semblables), il ne fallut pas longtemps pour que ça devienne exigeant à la montée et coton à la descente, surtout avec la couche restée dure sous quelques centimètres de boue fluide. Mention particulière pour un monotrace avec lacets bien déversant en plein versant, mais les "simples" pistes forestières réclamaient aussi une vigilance certaine.

Au total, le 58 km VTT aura eu un certain nombre de portions communes avec le nouveau 55 km gravel… Plus que jamais, pour rien au monde je n'aurais échangé un de ces engins contre mon crosscountry tout suspendu avec ses pneus de pourtant à peine 2.2" et sa tige de selle télescopique 😊 !

Après Sierck-les-Bains, retour passablement "promenade" par la vallée de la Moselle, pas désagréable car il est revenu un peu de soleil, des alouettes et même des grillons.

Après Metrich, à l'image de tout le parcours, un dernier coup de chemin, de forêt et de monotrace technique pour arriver à Kœnigsmacker. Un pauvre gars s'est planté dans le dernier km du côté de la chapelle Saint-Roch.

Démarrage gentiment campagnard

En sortant d'Inglange, la pluie a commencé et l'on va attaquer la première montée glissante,
qui sera suivie de… la première descente casse-gueule 😁

En descendant du sommet du Hackenberg,
on aimerait bien foncer mais… pas aujourd'hui !

Fossé défensif (5 bons m de haut) et casemate de flanquement

Entrée du domaine du Hackenberg - piétons et vélos uniquement,
et en restant sur les chemins à cause de toute la "ferraille" défensive

Séparation du 38 et des 48 + 58 + gravel

Traversée de la Moselle à Sierck : on vient de tout là-haut à droite … 

... mais on ne remontera pas tout là-haut en face - dommage !


Le balisage et la sécurité
Balisage pas pris en défaut par la pluie et la boue, grâce à une abondance de de rubalise et de petits panonceaux. 

De la même couleur orange pour tous les circuits, ils obligeaient juste à lever le pied au niveau des bifurcations, mais de toute façon, il ne devait pas y avoir grand-monde pour vouloir foncer.


Les ravitos et l'ambiance

Mignon mais
pas super-nourrissant 😋
Il commençait à faire faim le temps d'arriver au premier ravito, je l'aurais bien vu au sommet du Hackenberg. Mais il était encore 2 bons kilomètres plus loin, ponctués par les cloches d'observations blindées, les casemates d'artillerie et les fossés défensifs de ce gros ouvrage dont les éléments sont dispersés et reliés par des souterrains sur près d'une centaine d'hectares (vaut la visite !).

A ce premier ravito, au plus fort de la pluie, nous nous retrouvons une dizaine serrés sous l'abri de toile. Hygiène oblige, barquettes individuelles (pas très copieuses) mais curieusement pas de gobelets en revanche - tant pis, on en profite au moins pour recompléter son bidon. 

Pas de gobelets mais des barquettes à foison, certains s'en sont même servi pour boire... Je garderai l'habitude de venir avec mon propre gobelet en plastique rigide, dont je ne manque pas à force de randos et de concerts.

Une fois arrivé sur la portion du 58, ça devient très calme. Je me retrouve tout seul au deuxième ravito, toujours en barquette mais un peu plus copieux, à l'arrivée à Sierck peu après la fin de la pluie. 

Un troisième et dernier ravito à Metrich, mais à 6 km à peine de l'arrivée. Ce qui nous fait seulement 3 ravitaillements sur un presque 60 km (il y en avait 4 précédemment), et pas idéalement répartis


Premier ravito, serrés sous la toile


L'arrivée

Entre la saucisse et la gaufre
Pas loin de 60 km au compteur et à peine 1100 m de D+, pas considérable pour cette distance mais cohérent avec le relief moyennement prononcé. Il me semblait pourtant avoir souvenir d'une précédente édition avec davantage de dénivelé.

Un point de lavage avec pas moins de 5 jets, bien sollicités. Je préfère attendre d'être rentré chez moi pour y prendre tout mon temps, et plutôt aller profiter du casse-croute - un knack d'un étonnant rose vif et une bonne gaufre. 

L'organisation a bien mérité le rayon de soleil qui fait qu'on s'attarde un peu sur place après cette rude matinée.

La queue au casse-croute, le jet d'eau plus tard


Conclusion
Belle rando, roulante et pas très technique par temps sec (il faut juste savoir à quoi s'en tenir pour ne pas risquer d'être déçu), mais autrement délicate par temps de pluie - or il y a rarement de demi-mesure avec un tel terrain… 

De quoi en tout cas donner encore envie de revenir 😊.

PS : mais au fait, où était ce dimanche Monsieur Jean qui trouvait vendredi que les randos dont on rendait compte ici étaient un peu plan-plan ? ... 😁 



La vidéo de Le Bleu a VTT





La synthèse

 😊 On a aimé                                            
Les 5 parcours bien étagés …
… dont un 58 km !
Le prix
                                                                                                                                                
 😕 On a moins aimé                           
Les ravitos peu nombreux, pas très copieux et pas très bien répartis sur le 58
Le terrain dégradé
La météo


Couleur du 60 km
★★ - Critère technique
★★★★ - Critère distance (réelle)
★★ - Critère dénivelé positif (réel)

Le parcours : pas noté 
 - Difficulté technique adaptée au parcours choisi
 - Difficulté physique adaptée au parcours choisi
 - Terrain et panorama
 - Côté ludique

L'organisation : pas noté 
 - Information et inscription
 - Ravitos et accueil
 - Balisage et sécurité
 - Tarif et bonus
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***

5 commentaires:

  1. Il bossait dimanche, donc il a fait ces 50 km samedi ;) ce n'était pas un reproche, juste une remarque sur le fait que pas mal de rando "incontournables" techniquement n'ont pas ( ou peu) de compte rendu. Par ailleurs j'ai parlé trop vite étant donné qu'il y a un beau compte rendu sur la rando du Lucey. Bravo pour votre sortie dans ces conditions et votre CR

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  2. En fait il y a encore pas mal de randos qui ne font pas l'objet d'un compte-rendu, on a beaucoup de lecteurs et abonnés Facebook, mais un tout petit nombre de contributeurs bénévoles qui font vivre ce site ...

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  3. Je plaisantais... En tout cas, Lucey nous a apporté un nouveau contributeur, Ludres aussi, c'est bien sympa.

    Après, on ne peut pas être partout, on peut avoir des randos où l'on a plus ou moins envie de revenir (ce serait quand même dommage que ça devienne une corvée ;-), et puis on peut aussi avoir ses limites... moi par exemple, la Béholle, vu l'exigence technique, faudrait vraiment que ça soit bien sec pour que je me décide enfin à y aller !

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    1. Salut Nicolas, pour la rando de Ludres, Arnaud a déjà fait fait quelques CR l'an passé, nous nous sommes rencontrés sur une rando et en discutant il 'm'avait demandé si je connaissais le site "Randonnées VTT dans l'Est" dont il était un fidèle lecteur ...

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  4. Au temps pour moi !

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